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28ème congrès de l'Association Francophone de Comptabilité
23-24-25 mai 2007, IAE de Poitiers


La montée en puissance de la prise de conscience, réelle ou exagérée, des problèmes environnementaux de la planète a induit des changements de comportements, réels ou supposés, des entreprises, des citoyens et de l’Etat. Ces changements sont-ils réels, durables ? De façades ou ancrés dans le réel ? Seul l’avenir le dira. Il reste toutefois que la comptabilité a son mot à dire dans ces débats de société. La publication d’informations environnementales, libre, ou sous la contrainte de la loi NRE, est venue compléter les traditionnels rapports financiers. L’audit est sollicité pour garantir ces informations d’un nouveau type, très loin du cadre de la partie double. Il faut également mettre en place des systèmes de pilotage et de management de la performance environnementale. C’est ici que le contrôle de gestion entre en jeu et se retrouve alors face à des problèmes s’inscrivant dans un nouveau contexte.

Mythe rationnel ou nouveau paradigme ? La question mérite d’être posée. En permettant de compter, de vérifier et de piloter, la comptabilité peut, plus que toute autre discipline de gestion, de trancher ce débat, à défaut d’apporter des solutions concrètes que se posent les entreprises.

Comment mesurer la performance environnementale des entreprises ? Existe-t-il des mesures intégrées de la performance de l’entreprise dans un cadre élargi ?
Quels types de communications mettre en place ? Qui lit les rapports développement durable ? A quoi servent-ils ?
Comment l’audit peut-il garantir la fiabilité des informations produites ? Est-ce un marché pertinent pour les grands cabinets d’audit ?
Comment articuler les systèmes de management environnementaux au contrôle de gestion traditionnel ? Les deux démarches peuvent-elles s’enrichir mutuellement ?
Quels problèmes théoriques posent la prise en compte de ces nouvelles préoccupations ? Qu’apportent les cadres théoriques déjà développés (théorie de la légitimité, théorie des parties prenantes, néo-institutionnalisme…) ?