où s'origine véritablement sa descente aux enfers qu'il raconte dans cette deuxième moitié de l'oeuvre. Lui-même se demande, à propos de ces massacres qu'il regarde « des heures durant », s'il n'y cherche pas « un signe, vol.54 ,
, PS, pp.730-733
, Routes et déroutes, p.1343
, Il écrit dans le Poisson-Scorpion, p. 744: « Mon éducation huguenote, qui vaut presque une hémiplégie (?).» 53 PS, p.770
A la question : « Cet outre-monde existe-t-il, pour vous ? » il donne une réponse pleine de réticence : « Je ne peux pas répondre? Il est bien probable qu'à Ceylan il existe. » 59 Et ce qu'il ajoute quelques instants plus tard rejoint curieusement les propos qu'il prête au père Alvaro dans son livre : « Je crois que le mal est une force objective et que comme pour toute force objective, il y a des points de concentration, de rassemblement. C'est ainsi que j'ai ressenti Ceylan. » 60 Car même un désenvoûtement réussi ne vous prémunit pas contre un retour de l'outre-monde, Et l'on sent dans tout cet entretien, réalisé au début des années 1990 -soit trente-cinq ans après son séjour à Ceylan -à quel point Nicolas Bouvier ressent encore l'emprise de l'île quand il en parle, 1945. ,
, Essai sur les notions de pollution et de tabou, 1971.
, Nicolas Bouvier, Espace et écriture, éd. Zoé, 2010. JATON, Anne-Marie, Nicolas Bouvier. Paroles du monde, des secrets et de l'ombre, Presses polytechniques et universitaires romandes, pp.148-159, 1998.
, , 1958.
, Le corps médiateur », à paraître fin 2013 dans Viatica
, , 1998.
Bouvier : l'oeil du voyageur, éd. Payot & Rivages, 1987. ,
, , 2012.
, , 1970.