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, Liam Breatnach, «Law and Literature in early Mediaeval Ireland», L'Irlanda e gli Irlandesi nell'alto medioevo, pp.215-238, 2010.

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, Liam Breatnach, «Law and Literature in early Mediaeval Ireland», pp.233-236

R. Stacey, Dark Speech. The Performance of Law in Early Ireland, pp.9-10, 2007.
DOI : 10.9783/9780812294040

, Liam Breatnach, «Law and Literature in early Mediaeval Ireland», pp.224-231

. Ibid, sairdes .i. hi toeb na conaire anair a bic, Whitley Stokes, «The prose tales in the Rennes Dind?enchas», Revue Celtique XV, vol.1894, p.286

, Respondit Patricius : 'Faciam ego', et dixit magus : 'Nolo ego ad iudicium aquae uenire cum isto ; aquam enim deum habet' ; certe audiuit babtisma per aquam a Patricio datum, 'Libros uestros in aquam mittite et illum cuius libri inlessi euasserunt adorabimus, pp.58-59, 1887.

R. Cette-histoire-est-citée-par and . Jacob, « La parole des mains. Genèse de l'ordalie carolingienne de la croix », Les rites de la justice, Gestes et rituels judiciaires au Moyen Age occidental, Cahiers du Léopard d'or 9, pp.41-42, 2000.

C. Archan, . La, and . Du, Ordalies et jugement dans l'Irlande médiévale

W. Stokes and I. Ordeals, Cormac's Adventure in the Land of Promise, and the Decision as to Cormac's Sword», Irische Texte mit Übersetzungen und Wörterbuch, Dritte Serie, 1. Heft, éd. Whitley Stokes et E, pp.215-216, 1891.

, Pendant une semaine on jugeait probablement les affaires les plus importantes, celles qui n'avaient pas déjà été réglées au sein de chaque túath entre deux assemblées. Ces affaires devaient être de la compétence des grands rois et de leurs juges, ceux qui se situent au sommet de la hiérarchie judiciaire et qui pouvaient entendre les parties appartenant à deux túatha différentes ou encore les appels formés contre des juges inférieurs 121. La semaine était aussi consacrée à des « réajustements » juridiques de la province. Le terme utilisé-coicert-signifie « correction, réajustement ou jugement » 122. Whitley Stokes traduit le passage par « lois de la province, Les deux activités mentionnées dans le passage concernent les courses de chevaux et les activités juridiques

, Ce sont ses túatha qui l'adoptent, c'est le roi qui la confirme. Les trois autres sortes de lois, c'est le roi qui les fait respecter : la loi après leur défaite lors d'une bataille, de telle sorte qu'il [le roi] puisse souder ses túatha pour qu'elles évitent ensuite de se détruire l'une l'autre ; et la loi après une peste ; et la loi d'un roi, « Il y a donc quatre lois (rechtgi) par lesquelles le roi lie ses túatha par garantie. Quelles sont-elles ? La loi du droit par le droit coutumier (fénechas) en premier lieu

, Le roi intervient donc dans des cas bien délimités

. Binchy, Elles ont donc un caractère ponctuel et limité qui ne s'accorde pas avec l'idée de « loi de la province, nous avons affaire ici à « des ordonnances spéciales faites pour parer à de graves urgences : défaite, peste, vol.125

C. Archan, Les chemins du jugement. Procédure et science du droit dans l'Irlande médiévale, pp.234-241, 2007.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01522489

L. ,

A. Daniel, C. Binchy, and . Gablach, , p.1941, 1979.

F. Kelly and . Geil, , p.21

, Cateat ? Rechtge ?énechais cétamus-it túatha dodegúiset, is rí(g) nodedlútha(i) ; na teoir rechtgai aili is rí dode(n)immairg : rechtga[e] íar cath do madmmaim forru co rodlútha(t) a thúatha íarom arná 'mmacomba doib, Ataat dano cetheoir rechtgi gellas rí(g) fora thúatha(i)

;. Ca and . La-mumain, Ar ataat teoir rechtgai ata chórai do ríg do giull fora thúatha : rechtge do indarbbu echtarchiníuil .i. fri Saxanu, 7 rechtge fri tuar toraid, 7 recht(t) crettme adannai, amail ron(n)gab recht Adamnáin, CIH, vol.569, pp.10-17

C. G. §38, , pp.20-21

E. Macneill and I. Law, The law of status or franchise», Proceedings of the Royal Irish Academy 36-C, p.560, 1923.

, L'activité judiciaire est mieux documentée. Les légendes mettent en effet en scène des rois rendant la justice, souvent épaulés par leur juge. Les traités de droit contiennent de multiples conseils et mises en garde à l'attention des juges, afin que leur comportement soit irréprochable 127. Il est permis de penser que tous ces conseils s'adressent aussi au roi lorsqu'il rend la justice. Le roi doit être « sans injustice » (gen gae) 128. Il en découle que les mauvais juges sont systématiquement pointés du doigt et qu'ils sont responsables devant la société : « à chaque juge son erreur », peut-on lire dans Les jugement de l'inattention (Bretha Étgid) 129. Ailleurs, l'erreur de jugement est punie d'une cumal 130 , tandis qu'une faute particulièrement lourde prive le juge de sa fonction et de son prix de l'honneur 131. L'existence de telles sanctions à l'égard d'un juge est remarquable pour cette époque 132. Les sanctions sont aussi divines, car un mauvais jugement provoque la « ruine » de la túath 133, qu'un rôle de garants. Le terme coicert indiquerait alors plutôt des adaptations du droit coutumier aux évolutions de la société, par le biais de règlements royaux. Les rois du haut Moyen Âge ne semblent donc pas vraiment impliqués dans une véritable activité législative, même si les légendes font parfois allusion à des assemblées royales où l'on légifère 126

W. Par-exemple and . Stokes, Cormac's Adventure in the Land of Promise, and the Decision as to Cormac's Sword», Whitley Stokes et E. Windisch (dir.), Irische Texte mit Übersetzungen und Wörterbuch, Dritte Serie, 1. Heft, Leipzig, pp.203-206, 1891.

A. L. Iv, Voir tout de même, T. M. Charles-Edwards, «Early Irish Law», A New History of Ireland I, pp.332-334, 2005.

C. Archan, Les chemins du jugement. Procédure et science du droit dans l'Irlande médiévale, pp.73-75, 2007.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01522489

, Recholl Breth, vol.219, issue.7

A. L. Iv, , vol.25

, Cach brithemoin a baégul, CIH 292.33 ; 1477.29 ; 1966.31 ; Fergus Kelly, GEIL, p.54

, Connaître qui est le bon juge pour chaque affaire (Dia fis cía is breitheamh i ngach cúis), CIH, 1968.

F. Kelly and G. , , p.54

D. and F. Kelly, c'est le cas si le juge n'entend que la moitié de la plaidoirie, GEIL, p.54

D. Jacob, que ses fautes se définissent dans un catalogue d'infractions et de peines, voilà à quoi les cultures juridiques de l'Europe ont longtemps répugné et ce à quoi, à bien des égards elles résistent encore », « Les fondements symboliques de la responsabilité des juges. L'héritage de la culture judiciaire médiévale, « que la propre activité du juge fasse l'objet de normes impératives, p.9, 2000.

, Trí cuil túaithe : flaith brécach, breithem gúach, sacart colach, « Trois ruines pour une túath : un chef (roi) menteur, un faux juge, un mauvais prêtre », Kuno Meyer, «The Triads of Ireland», Todd Lecture Series, vol.XIII, issue.§96, pp.12-13, 1906.

, récompense 135. C'est dans ce contexte que nous visitons à Tara, le lieu-dit des Cloenfertae : « Les deux Cloenfertae sont à l'ouest du Fort de Gráinne. Dans le sud du Cloenfertae, les jeunes filles ont été tuées par les hommes de Leinster le jour de Samain

, Avec cela, une moitié de la maison s'est effondrée sur l'autre, c'est-à-dire la moitié du côté où le faux jugement a été rendu. Cela restera pour toujours comme cela, c'est-à-dire le Chloen?erta de Tara. Il a été chanté à ce sujet : 'Lugaid, le saumon héroïque a rendu, Un faux jugement de confusion (brouillard), comme je vois. Depuis cela et pour toujours Le rempart reste pour lui penché de ce côté-ci' 140 [Il a conservé] un an après cela, la royauté à Tara et aucune herbe n'a poussé sur le sol, Le faux jugement auquel il est fait allusion ici est si fameux, que le scribe n'éprouve même pas le besoin de rappeler son histoire au lecteur. Pour en savoir davantage, il nous faut nous plonger dans le récit de La Bataille de Mag Mucrime 137

, CIH 219-30 (Recholl Breth)

A. L. Iv, Sur le titre de ce traité, voir Liam Breatnach, A Companion to the Corpus Iuris Hibernici, vol.76, p.293, 2005.

, Atat na di Claenfertai fri Raith Grainne aníar. Isin Cloenfertae descertaigh ro ort in ingenrad la Laighniu día samhnae

, Issin Claenfertai tuaiscertaig ruc Lugaid in ngúbreith isin glaisin do orgain dona cáirchib, Whitley Stokes, «The prose tales in the Rennes Dind?enchas», Revue Celtique XV, vol.1894, issue.§35, pp.287-288

, Cette bataille est dite avoir eu lieu en 195. Le texte est édité et traduit par Witley Stokes, «The Battle of Mag Mucrime», Revue Celtique XIII, vol.1892, pp.426-474

D. Fecht and . Dofeotar-cáircha-glassin-na-rigna-indí-lugdach, Acc a d?teac', or se. 'Ba córu lomrad na cairech illomrad na glasne: ár ásfaid in glassen, ásfaid ind oland forsnaib cáirib, Revue Celtique XIII, vol.1892, issue.§63, pp.460-463

, ISí ind ?írbreth ón', or cách. 'IS é dano mac na fír[?]latha rod-fuc', ibid, vol.64, pp.462-463

, Meraid cu bráth fon innas[s]ain .i. in Chloen?erta Temrach. IS do sein rocet: Rohuc Lugaid l?chda éo / gubreth i céo cruth atchíu. / maraid dó o ?ein co bráth, / clóen ind ráth dind Leith adiu, ibid, Lais-sain focheird leth in taige fon aill .i. in leth irrucad in gúbreith, pp.462-463

, comme l'illustrent respectivement une 'heptade' et Recholl Breth : « Il y a en droit irlandais sept juges 142 qui ne jugent pas : leur jugement est un mensonge à la túath et à la parenté (cenél), et [conduit au] manque de blé et de lait et de fruits, et est une cause qui produit des maladies et des difficultés : [1] un juge dont, L'association entre l'injustice du roi et les calamités naturelles est bien attestée dans les traités de droit

, ] un juge qui rend un jugement sur la moitié de la plaidoirie sans entendre les deux parties, c'est-à-dire avant que chacun des plaideurs n'expose son propre cas

, ] le fait d'expulser un synode (une assemblée) de son enceinte, sans justice, sans droit (illégalement). [2] Le fait d'autoriser une satire, sauf si c'est au nom de la justice, « Il y a sept preuves qui témoignent de l'injustice (mensonge) de chaque roi, p.144

, Le thème de l'injustice du roi est fondamental chez les juristes irlandais

, Bliadain do iarsain ir-rígu i Temraig 7 ní thánic fer tria thalmain, pp.462-463

. Seulement-quatre-dans-le-texte,

, Atait secht mbrithemain nad fuighliter la Feine, secis go tuath 7 cenel a fuigell, is [s]eol netha 7 blechta 7 mesa, is aon naicsina fodera gallra 7 aincesa : brithem forsa finntar [go] ; brethem na laimetar gell fri hiumcosnum a breithe ; brithem cen fotha neoluis ; brithem berus breith for lethagra cin imaidhbi .i. riasiu taisbenus ? fodiubus cach dona fethamnaib a sgeol ua ceile, CIH 1377, pp.37-41

A. L. , Cette heptade apparaît dans ce que Liam Breatnach appelle le «Digeste B» (n°50), un traité regroupant de nombreux extraits de textes glosés, A Companion to the Corpus Iuris Hibernici, pp.23-27, 2005.

. Atait, fíadnaise forgeallad g? cach rig. Senad do sodadh asa nairlisi, cen fír, cen dliged. Dide aire inge mad tar cert

, Maidm catha fair nuna ina flaithius. Dísce mblechta millead measa. Seol neatha. It e .uii. mbeocaindle and-so forosnad g? cach rig, CIH 219, AL IV, vol.52, pp.5-10

F. Kelly and A. Morainn, , 1976.