Un peintre français réinvente le Mexique ancien. Jean-Frédéric Waldeck : « Le sacrifice gladiatorial » (ca. 1869) - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2015

Un peintre français réinvente le Mexique ancien. Jean-Frédéric Waldeck : « Le sacrifice gladiatorial » (ca. 1869)

Résumé

J.-F. Waldeck, arqueólogo, pintor y grabador apasionado por el mundo maya, pintó también a los aztecas. Un lienzo expuesto en París en 1869 ofrece una reconstitución del sacrificio gladiatorio de Tlahuicole. En este cuadro didáctico figuran Moctezuma II, Cuauhtémoc y otras referencias destinadas a instruir a los espectadores deleitándolos : « es hasta ahora el único que retrate las costumbres de los mexicanos antes de la conquista española ». El paralelismo entre este objeto atípico y las producciones de artistas mexicanos que, de 1851 al final de siglo, resuscitan el pasado prehispánico, abre perspectivas sobre uno y otras. Este trabajo de comparación de obras en cierto sentido incomparables, por ser producidas y exhibidas en contextos distintos, plantea sin embargo la pregunta siguiente : ¿realmente es más nacional representar unos aztecas que unos campesinos italianos ? Por otra parte confirma que dentro de una misma institución y de una temática dada, las miradas y tendencias son múltiples y opuestas : pueden existir más puntos comunes entre Waldeck y Unzueta, a pesar de la distancia temporal y geográfica, que entre Unzueta y su contemporáneo Izaguirre.
J.-F. Waldeck, archéologue, peintre et graveur passionné par le monde maya, a aussi peint les Aztèques. Un tableau exposé à Paris en 1869 offre une reconstitution du sacrifice gladiatorial de Tlahuicole. Sur cette toile didactique figurent Moctezuma II, Cuauhtémoc et d’autres références destinées à instruire les spectateurs en les distrayant : « c’est jusqu’à présent le seul qui présente les coutumes des Mexicains avant la conquête espagnole », affirme son auteur. La mise en regard de cet objet atypique avec les productions d’artistes mexicains qui, de 1851 à la fin du siècle, ressuscitent le passé préhispanique, ouvre des perspectives sur l’un et sur les autres. Ce travail de comparaison entre des oeuvres en un sens incomparables, car produites et exhibées dans des contextes différents, pose cependant La question suivante. Est-il vraiment plus « national » de représenter des Aztèques que des paysans italiens ? Il confirme par ailleurs qu’à l’intérieur d’une même institution et d’une thématique donnée, les regards et les tendances sont multiples et opposés : il peut y avoir plus de points communs entre Waldeck et Unzueta, malgré la distance temporelle et géographique qui les sépare, qu’entre Unzueta et son contemporain Izaguirre.
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Citer

Marie Lecouvey. Un peintre français réinvente le Mexique ancien. Jean-Frédéric Waldeck : « Le sacrifice gladiatorial » (ca. 1869). Pérez Siller, Javier and Lassus, Jean-Marie. Les Français au Mexique, XVIIIe-XXIe siècle. Volume 2, Savoirs, réseaux et représentations, l'Harmattan, pp.393-422, 2015, 978-2-343-05607-4. ⟨hal-01543833⟩
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