Les Stoïciens II. Le Stoïcisme intermédiaire. Diogène de Babylonie, Panétius de Rhodes, Posidonius d'Apamée - Université Paris Nanterre Accéder directement au contenu
Ouvrages Année : 2015

Les Stoïciens II. Le Stoïcisme intermédiaire. Diogène de Babylonie, Panétius de Rhodes, Posidonius d'Apamée

Christelle Veillard

Résumé

Between the death of Chrysippus (around 204 BC) and the teaching of Seneca in the first century AD, a singular form of Stoicism developed. This type of Stoicism, long referred to as 'Middle Stoicism', is usually overlooked because of the harsh and contradictory judgements that have been made about its representatives: they have sometimes been seen as unoriginal Stoics who professed the same dogmas as their predecessors, and sometimes as dissident Stoics who abandoned the fundamental dogmas that were at the heart of ancient Stoicism, leaving the School, so to speak, to join Aristotle and Plato.
 There is no comprehensive monograph on this period. Yet it was a decisive period: it was the time when the concept of the moral person was being developed, when the new discipline of casuistry was being elaborated, and when the particular sciences were being developed.
 This book sets out to identify the problems faced by intermediate Stoicism by studying its three major figures: Diogenes of Babylonia, Panetius of Rhodes (the source of Cicero) and Posidonius of Apamea (the source of Seneca). He takes as his guiding theme five questions on which we can measure the gap between the theses of these authors and those of Chrysippus: What is happiness? What is the soul? How should we act? What kind of world do we live in? What is the philosopher's relationship with knowledge? The answers to these questions bear witness to an inventive and renewed Stoicism to which authors such as Cicero would give access, thus opening up a posterity for it.
Entre la mort de Chrysippe (vers 204 av. J.-C.) et l'enseignement de Sénèque au Ier siècle ap. J.-C. s'est développée une forme singulière de stoïcisme. Ce stoïcisme, longtemps nommé « moyen », est le plus souvent passé sous silence en raison des jugements sévères et contradictoires qu’on a portés sur ses représentants : ils ont tantôt été perçus comme des stoïciens sans originalité, professant des dogmes identiques à leurs prédécesseurs, tantôt comme des stoïciens dissidents abandonnant les dogmes fondamentaux qui faisaient le cœur du stoïcisme ancien, et sortant pour ainsi dire de l’École pour rallier Aristote et Platon.
 Il n’existe aucune monographie d’ensemble sur cette période. Elle est pourtant décisive : c’est le moment où se prépare le concept de personne morale, où s’élabore la nouvelle discipline qu’est la casuistique, où se développent les sciences particulières.
 Le présent ouvrage se propose de dégager les problèmes qu’affronte le stoïcisme intermédiaire en étudiant ses trois figures majeures : Diogène de Babylonie, Panétius de Rhodes (source de Cicéron) et Posidonius d’Apamée (source de Sénèque). Il prend pour fil directeur cinq questions sur lesquelles on peut mesurer l’écart entre les thèses de ces auteurs et celles de Chrysippe : Qu’est-ce qu’être heureux ? Qu’est-ce que l’âme ? Comment agir ? Dans quel monde vivons-nous ? Quelles relations le philosophe entretient-il avec les savoirs ? Les réponses apportées à ces questions témoignent d’un stoïcisme inventif et renouvelé auquel des auteurs comme Cicéron donneront accès, lui ouvrant ainsi une postérité.

Domaines

Philosophie
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-04292269 , version 1 (17-11-2023)

Identifiants

  • HAL Id : hal-04292269 , version 1

Citer

Christelle Veillard. Les Stoïciens II. Le Stoïcisme intermédiaire. Diogène de Babylonie, Panétius de Rhodes, Posidonius d'Apamée. Les Belles Lettres. 2015, Figures du savoir, 2251760806. ⟨hal-04292269⟩
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