. 2°, Si on la conserve, ne convient-il pas au moins de l'entourer d'un conseil électif et représentatif 57 ?

C. Condorcet, Brissot met le plus d'emphase sur la nécessité de pouvoir accorder sa confiance à l'exécutif. C'est cet argument qui doit entraîner selon lui tous les patriotes, monarchistes ou républicains. Il est en effet impossible de « faire exécuter les lois par un roi méprisé et par des ministres choisis par ce roi, ou bien par un régent suspect » sans entraîner la « défiance, et, vol.61

C. 'est-pour-cette-raison-que, soit à son fils », il faut impérativement « les entourer d'un conseil électif et amovible ». Rétablir Louis XVI en particulier, sans ce conseil, « c'est semer l'anarchie et la discorde ; car qui peut obéir à un homme qu'il méprise 62 ? » Une fois de plus, Brissot suppose que tous les patriotes craignent avant tout « l'anarchie » et qu'ils croient tous qu'un État libre se caractérise par la possibilité d'avoir confiance dans le gouvernement. C'est pourquoi tous ceux qui raisonnent bien devraient se trouver d'accord sur l

C. 'est-sans-doute-pour-cela and . Qu, il prenait si mal toute indication de servilité dans l'esprit public et qu'au contraire il se réjouissait tant des « progrès de l'esprit public, ou de l'esprit républicain ; car ces mots sont évidemment synonymes 67 », quoiqu'il se méfiât des conversions subites. Il était d'ailleurs particulièrement soupçonneux du républicanisme des Brissot et Condorcet, au point de les croire

M. Mottié, Condorcet, écrivains actifs, pour mot de l'ordre, la République, toujours Moitié Monck et Moitié Cromwel, semble donner à Brissot