La représentation cinématographique de la peur face à l'étranger. L'exemple de Un Cuento Chino de Sebastián Borensztein et The Visitor de Thomas McCarthy
Résumé
This article seeks to analyze the way in which the cinema represents the contacts and relationship which are established between foreigners and nationals in the host countries. We will analyze these relations in the movies Un Cuento Chino by Sebastian Borensztein (2011) and The Visitor by Thomas McCarthy (2007), from the notion of symbolic borders developed by Marta Rizo Garcia and Vivian Romeu Aldaya (2006b). We will focus on the communicative interactions that occur between the different actors and especially the process prone to engender the acceptance or rejection of foreigners. We show that these two films which are constructed from the vision of the national, pose the question of the report to « the Other-foreigner » and provoke conflicting emotions between confidence and fear.
Cet article a pour objet d’analyser la manière dont le cinéma représente les contacts et rapports qui s’établissent entre les étrangers et les nationaux dans les pays d’accueil. Nous analyserons ces relations dans les films Un Cuento Chino de Sebastian Borensztein (2011) et The Visitor de Thomas McCarthy (2007), à partir de la notion de frontières symboliques développées par Marta Rizo García et Vivian Romeu Aldaya (2006b). Nous nous intéresserons aux interactions communicationnelles qui se produisent entre les différents protagonistes et surtout aux processus susceptibles d’engendrer l’acceptation ou le rejet de l’étranger. Nous montrons que ces deux films construits à partir de la vision des nationaux, posent la question du rapport à « l’Autre-étranger » suscitant des sentiments qui s’avèrent souvent contradictoires oscillants entre confiance et crainte.