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, On ne confondra donc pas le lexème CHANTER (équivalent à chant-) avec la forme fléchie chanter

, Cela signifie que nous ne considérons pas comme de la dérivation la combinaison libre de certains affixes, comme cela est courant dans les langues agglutinantes, du hongrois à l'inuktitut. Des préfixes comme ANTI-, MINI-ou SUPER-seront également considérés comme des syntaxèmes et non comme des morphèmes dérivationnels

, La notion de faisceau de signes a été introduite par Mel'?uk (1993 : 278) dans la description des morphèmes flexionnels, sans être exploitée réellement

. Comme, ;. Fait-remarquer-sara-anne, ?. Plaie-?-ou, and . Pantalon-?, Leblanc après la publication de l'article, cette définition est fausse : il est possible dans certaines locutions de commuter un lexème par des lexèmes quasi-synonymes

, Ainsi, l'expression poser un lapin 'ne pas venir à un rdv', qui est à l'origine une locution (métaphore figée), est devenue aujourd'hui une collocation pour certains locuteurs, puisque des énoncés comme c'est le deuxième lapin qu'il me pose en une semaine sont attestés (le clivage et la modification sur LAPIN indique clairement que LAPIN est traité comme une unité significative à, Que la distinction soit réelle, n'empéche pas la frontière entre les deux notions d'être perméable

, Il faut bien sûr exclure les infinitifs convertis en nom comme un dîner ou le savoir, où la combinaison n'est plus libre et l'infinitif fonctionne comme un suffixe dérivationnel

. Dans-ce-cas, un des mones qui peut former un mot et cette définition est censé caractériser les monèmes qui contiennent un lexème. Cette définition ne nous convient pas pour deux raisons au moins : d'une part, contrairement à nous, elle n'inclut pas les morphèmes flexionnels parmi les monèmes libres ou libérables (car ils sont indissociables du radical). D'autre part, elle suppose qu'un nom singulier ou qu'un verbe à la 3 ème personne du singulier du présent de l'indicatif n'ont pas de flexion (alors que nous considérons qu'il s'agit de morphèmes flexionnels zéros). Plus généralement

, utiliser qqch) à bon/mauvais escient, (poser une question) à brûle-pourpoint, (rouler) à toute blinde, (aller) au diable vauvert, (avoir qqn) dans le collimateur, de plein gré, (coeur) battre la chamade, faire de la charpie (de qqch), de bric et de broc, de guingois, de traviole, en catimini, en filigrane, mettre la sourdine, en un tournemain, en vrac, et tout le bastringue, manger à tous les râteliers, mettre qqn sur la sellette, Les éléments lexicaux qui ne s'utilisent plus (guère) que dans des locutions sont quand même assez nombreux : (être) aux aguets, (avancer) à la queue leu leu, à l'instar de

, Ceci découle pour nous de la non-distinction entre monème et unité significative. La séquence précédente de pluriels est l'expression d'une unique unité significative, c'est-à-dire d'un unique choix du locuteur, mais cela n'empèche pas de considérer chaque accord comme un monème/morphème séparé. Ceci est justifié par le fait qu'il n'y a pas nécessité à ce que les différents morphèmes commandés par l'unité significative en question soient toujours présents ensemble. Considérer de tels objets comme des morphèmes reviendrait non seulement à considérer des morphèmes séparables, mais qui plus est des morphèmes à géométrie variable possédant selon les contextes un, deux, trois ou davantage encore de morceaux. Les morphèmes d'accord sont des syntaxèmes qui n'ont pas de sens, 1993.

, Il est également possible d'insérer un suffixe dérivationnel entre chant-et -ons : chant-onn-ons. Mais il ne s'agit pas alors d'une insertion entre les syntaxèmes chant-et -ons, car dans le segment chantonnons, chant-n'est plus un syntaxème : en effet, la combinaison chant+onn-n'est analogue à aucune combinaison libre et chant-est alors un mone sous-lexical